Lorsque vous roulez sur votre bicyclette, à quoi pensez-vous ? A votre famille ? à vos amis ? à votre travail ? à votre percepteur ? ou bien... à ce que vous êtes en train de faire ? Dans ce cas, vous vous rapprochez de la pleine conscience.
"La pleine conscience, explique le Dr Christophe André, est la qualité de conscience qui émerge lorsqu’on tourne intentionnellement son esprit vers le moment présent. C’est l’attention portée à l’expérience vécue et éprouvée, sans filtre (on accepte ce qui vient), sans jugement (on ne décide pas si c’est bien ou mal, désirable ou non), sans attente (on ne cherche pas quelque chose de précis)." Cet état, d'après certaines études, aurait un effet bénéfique sur l’humeur, le stress, la fatigue...
Ainsi informé, je me suis essayé au pédalage en pleine conscience. Je me concentre sur l'action de mes jambes, ma respiration, les sons (la circulation, les oiseaux...), la route qui défile sous mes roues... Surtout : je laisse mes pensées venir et partir, ne m'accrochant à aucune d'elles, évitant de me perdre sur les chemins inconnus de l'esprit. Je fais du vélo et rien d'autre. Cela dure quelques minutes.
Il m'arrive aussi de goûter à la pleine conscience à la fin d'une sortie à vélo. Je pose ma machine sur l'herbe et m'assieds sur l'herbe en position de lotus ou simplement sur un banc. Je fixe un point (un arbre, par exemple) et accueille le moment présent : sons, odeurs, sensation de chaleur du corps après l'effort. En remontant en selle, je me sens détendu. Cet exercice augmente la sensation de bien-être.
A lire : "La méditation de pleine conscience", C. André, Cerveau & Psycho, sept.-oct. 2010.
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Lac Daumesnil, bois de Vincennes. Pleine conscience après du cyclo-cross. |
"La pleine conscience, explique le Dr Christophe André, est la qualité de conscience qui émerge lorsqu’on tourne intentionnellement son esprit vers le moment présent. C’est l’attention portée à l’expérience vécue et éprouvée, sans filtre (on accepte ce qui vient), sans jugement (on ne décide pas si c’est bien ou mal, désirable ou non), sans attente (on ne cherche pas quelque chose de précis)." Cet état, d'après certaines études, aurait un effet bénéfique sur l’humeur, le stress, la fatigue...
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Le bois de Vincennes à l'aube. Cycliste, laisse tes pensées s'envoler comme les étourneaux. |
Ainsi informé, je me suis essayé au pédalage en pleine conscience. Je me concentre sur l'action de mes jambes, ma respiration, les sons (la circulation, les oiseaux...), la route qui défile sous mes roues... Surtout : je laisse mes pensées venir et partir, ne m'accrochant à aucune d'elles, évitant de me perdre sur les chemins inconnus de l'esprit. Je fais du vélo et rien d'autre. Cela dure quelques minutes.
Il m'arrive aussi de goûter à la pleine conscience à la fin d'une sortie à vélo. Je pose ma machine sur l'herbe et m'assieds sur l'herbe en position de lotus ou simplement sur un banc. Je fixe un point (un arbre, par exemple) et accueille le moment présent : sons, odeurs, sensation de chaleur du corps après l'effort. En remontant en selle, je me sens détendu. Cet exercice augmente la sensation de bien-être.
A lire : "La méditation de pleine conscience", C. André, Cerveau & Psycho, sept.-oct. 2010.
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Halte à vélo au lac des Minimes, bois de Vincennes. Fin de journée propice à la méditation. |